Combat Mission : Guide du débutant

Introduction

Il me paraît naturel de rédiger le premier vrai billet de ce blog sur Combat Mission qui, d’une certaine façon, est à l’origine de la création de cet espace. C’est en effet le jeu qui m’a définitivement fait accrocher aux wargames, et celui qui m’a donné envie de m’exprimer sur leur sujet. C’est aussi mon jeu tactique de prédilection, un véritable coup de cœur sans égal selon moi, mais ça n’a pas toujours été ainsi.

Ceux pratiquant cette série le savent, c’est un jeu au lourd investissement de départ. Littéralement, car il suffit de constater le tarif proposé pour ces titres, qu’ils soient récents ou anciens, et dont on profite seulement depuis peu de réelles promotions. Au sens figuré car, de par son moteur obsolète et sa profondeur tactique, c’est un titre à l’abrupte courbe d’apprentissage et d’appréciation que tout le monde ne souhaitera pas affronter.

Il m’a fallu 20h. Etalées sur plusieurs mois à essayer, puis abandonner en boucle face au mur que représente les débuts dans Combat Mission, avant le tant attendu déclic. Ce guide a pour vocation de faciliter, pour les nouveaux joueurs, le passage de cette phase d’initiation et de découverte. Vous y trouverez des conseils sur le choix de votre premier jeu, une explication brève de l’interface et de différentes options, un tutorial sur le modding, et pour finir une aide tactique.

Dernière chose, si une minorité de joueurs préfère les premiers épisodes de la série, l’intérêt majeur de Combat Mission réside dans les opus de seconde génération (CMX2). Cet article se concentre donc seulement sur ces derniers.

Par où commencer

Le cas des démos

Je vais aller à contre-courant en émettant des réserves sur l’utilisation des démos disponibles sur le site de Battlefront.

Premièrement, le moteur n’est pas à jour et si les changements entre la v3 et la v4 sont minimes, autant débuter dans les meilleures conditions. Nous sommes ensuite face à une simulation. Il est courant, sur ce type de jeux, de tâtonner sur de petits scénarios ou des modes bac à sable pour appréhender en douceur les systèmes de ces titres souvent complexes. Combat Mission ne fait pas exception à cette règle, mais les démos vous cantonnent à une poignée de missions qui peuvent très bien ne pas vous convenir. Enfin, malgré tout l’amour que l’on peut éprouver pour lui, Combat Mission est objectivement un jeu bancal. Du genre pas présentable auprès de vos proches. C’est moche, ça rame, c’est compliqué, alors une démo publique, vous pensez bien…

Ceci dit, vous pouvez très bien les tester “pour vous faire une idée”, mais vous allez probablement vous sentir comme une poule qui aurait trouvé un couteau. Vous battant en parallèle avec le moteur et l’interface, la partie se terminera par une humiliation éclair qui découlera vers une désinstallation non moins précipitée. Il y aura bien quelques joueurs pour s’accrocher, apprécier le jeu et me faire mentir, mais je reste persuadé que sur ce type de jeu il est préférable de sauter à pieds joints (acheter le jeu, au pire en promo) puis commencer petit et progresser ensuite à son rythme. Si vous errez en vain depuis un bail à la recherche de l’ultime jeu tactique et que vous êtes prêt à faire des concessions sur l’aspect technique, vous pouvez y aller les yeux fermés. Avec le temps et l’expérience, vous finirez même par lui trouver un certain charme !

Quel épisode acheter pour débuter ?

Venons-en au vif du sujet. La seconde génération de Combat Mission comprend 7 théâtres d’opération (omettant Afghanistan, obsolète) :

• Battle For Normandy et ses classiques bocages normands pendant la 2nde guerre mondiale.

• Red Thunder, qui aborde le front Est de cette même guerre, à partir de l’Opération Bagration en juin 1944.

• Fortress Italy nous fait revivre la campagne de Sicile, durant l’été 1943.
• Final Blitzkrieg, dernier volet sur la seconde guerre mondiale, couvrant le front Ouest d’octobre 1944 à janvier 1945.

• Shock Force 2 simule un hypothétique conflit entre les forces de l’OTAN et la Syrie en 2008. Oubliez le 1, c’est le même jeu en plus vieux.

• Black Sea traite d’une éventuelle invasion de l’Ukraine par la Russie en 2017.

• Cold war, cadet de la série, retourne en 1979 pour un duel entre l’Otan et le Pacte de Varsovie.

N’y allons pas par quatre chemins, excepté le thème ces 6 jeux sont identiques. Lequel acheter alors ? Tous…

Plus sérieusement, choisissez le théâtre qui vous attire le plus pour commencer. Vous aurez le loisir de compléter votre collection ultérieurement.

Il est néanmoins intéressant de comprendre que les guerres modernes sont plus punitives (armement plus létal, optiques complexes…) et que tous les jeux ne sont pas logés à la même enseigne quant à la quantité de missions et de mods de la communauté disponibles.

Pas de préférence ? Battle for Normandy est une valeur sûre pour les amateurs de WW2 et possède suffisamment de mods et missions pour vous occuper pour le restant de vos jours. Une appétence pour le moderne ? Shock Force 2 possède lui aussi de quoi vous occuper un long moment tout en étant relativement accessible en raison de l’asymétrie entre les factions. C’est aussi celui que vous trouverez le plus facilement en promotion pour une trentaine d’euros hors DLC.

Réglages de jeu

Modes de difficulté & réglages caméra

Simulation oblige, on serait tenté de pousser le curseur de difficulté à fond mais en réalité cela n’a pas de sens. Optez pour la difficulté Warrior, qui active toutes les options de simulation sans altérer au confort de jeu. Au-delà, cela ne change rien hormis ajouter une surcouche fastidieuse de manipulations.

La difficulté Elite affiche une simple icône de soldat pour chaque unité d’infanterie repérée au lieu d’une icône précise (sniper, mitrailleur…) et il vous faut cliquer dessus pour avoir des informations supplémentaires. En difficulté Iron, vos propres unités doivent être repérées par l’unité sélectionnée pour être visibles à l’écran. Mais si vous ne sélectionnez personne, vous voyez tout le monde. Thématique et éventuellement intéressant pour comprendre la mécanique de repérage, mais ennuyeux.

Combat Mission est réputé pour sa caméra… particulière, mais proposant plusieurs modes de contrôle : Standard, FPS et RTS. Ils ne changeront pas la fluidité ou la vitesse de déplacement de celle-ci mais offrent différentes façons de naviguer sur la carte, notamment sur la façon dont est utilisée la souris. Comme vous ne changerez probablement jamais ce réglage une fois le jeu pris en main, n’hésitez pas, si le mode de base ne vous convient pas totalement, de faire des essais lors de vos débuts.

Temps réel ou tour par tour simultané (WeGo) ?

Question existentielle… Il existe sur le marché des dizaines de STR réussis et Combat Mission n’en fait pas partie. Son moteur vieillissant, sa caméra, ses maladresses, des défauts qui le relèguent à un rang inférieur face aux ténors du temps réel, mais que l’on accepte plus facilement avec le temps de réflexion infini du tour par tour. Combat Mission, loin du jeu type où l’APM et autres ordres de construction sont rois, demande à se poser, analyser les lignes de vue, donner des ordres précis au point de passage près et surveiller le comportement de nos troupes et de l’adversaire. Combat mission est un jeu de micro-gestion. Vos pixeltruppen sont dotés du TacAi, intelligence artificielle maison donnant vie à vos soldats, mais aiment être commandés jusqu’aux moindres détails. Le faire sous la pression du chrono, c’est prendre le risque de tout faire capoter pour une erreur bête, d’autant plus que le coquin moteur nous joue parfois de vilains tours.

Le mode WeGo permet simplement de mieux comprendre ce qu’il se passe à l’écran, et pour les nouveaux joueurs cela vaut tous les arguments en faveur du temps réel. C’est aussi en mode WeGo que vous pourrez apprécier l’un des points fort de la série : le plaisir de visualiser sous tous les plans vos plus belles actions, les trajectoires de missiles -sources de délicieuse angoisse-, ou les tirs d’artillerie immersifs qui participent pour beaucoup à la superbe ambiance qui se dégage du front. Enfin, le tour par tour permet grâce au mode pbem++ (automatique) de jouer même si le temps nous manque, à raison de 10 ou 20 minutes par jour, même sur de grandes batailles. Avec un suspense digne des plus grandes séries, vous serez impatients de découvrir la minute suivante !

Modding et contenu de la communauté

Combat Mission est un jeu de niche mais bénéficie d’un important soutien de sa communauté, très active en matière de création de contenu.

J’invite les nouveaux joueurs à s’inscrire sur le forum de battlefront pour télécharger mods graphiques et sonores, cartes et scénarios (de petite taille dans un premier temps). Pas de révolution en vue mais une amélioration notable des effets visuels, textures et effets sonores offrant malgré le moteur vieillot de bonnes sensations. Certains jeux, Shock Force 2 et Black Sea notamment, bénéficient de packs « all in one », pratiques pour ne pas se perdre dans les méandres du forum officiel.

L’installation des mods demande un peu d’huile de coude, veillez donc à suivre ces étapes pour en faire une banalité.

1°) Localisez le dossier principal de Combat Mission (steamapps/common/Combat Mission pour la version steam), puis entrez dans le dossier Data.

2°) Créez  un dossier que vous nommerez Z, ou Zmods, ou ZZZZ…. Peu importe le nom, mettez simplement un ou plusieurs Z au début du nom. Combat Mission priorise les fichiers data au nom le plus lointain, y mettre un dossier ZZZZZZ assure l’utilisation des fichiers modifiés en priorité. Le chemin ressemblera à : Combat Mission\Data\ZZZ\.

3°) Coller les fichiers des mods dans ce dossier, avec ou sans sous-dossiers selon vos préférences.

Les mods sont dorénavant actifs.

Pour l’installation des cartes et scénarios, des dossiers existent dans le dossier Game Files du jeu. Pas besoin de tutorial, copiez les fichiers en vrac dans le bon dossier et vous les verrez en jeu.

Si le forum officiel est la source principale de contenu de la communauté, d’autres sites existent (ex : TheFewGoodMen, Nexus, Leslie…). Vous y verrez de nombreux doublons, mais parfois des fichiers inédits.

Troubles divers et optimisation

• Affichage d’une mauvaise résolution : Forcez le jeu à utiliser la résolution souhaitée en ouvrant le fichier display size.txt, disponible depuis le dossier principal du jeu ET dans mes documents\Battlefront\Combat Mission. Entrez-y la résolution et la fréquence d’affichage souhaité. Créez le fichier s’il n’y est pas. Vous pouvez entrer des résolutions supérieures à celle de votre écran pour affiner les graphismes, mais au risque évident de perdre en fluidité.

Les paramètres de mise à l’échelle du bureau Windows peuvent entrer en conflit avec la résolution du jeu. Pour éviter cela, faites un clic droit sur l’application (ici CM Normandy.exe) et allez dans les propriétés. Depuis l’onglet Compatibilité, cliquez sur l’option en bas “Modifier les paramètres PPP élevés”, puis cochez la case “Remplacement de mise à l’échelle”, avec l’option Application sélectionnée dans le menu déroulant.

• Gain de performances : Désactivez les ombres avec alt – W. Leur intérêt est anecdotique, pour un gain non négligeable d’images par secondes. Privilégiez aussi les modèles 3D en fast ou balanced. Vous pourrez retourner le jeu dans tous les sens, il ne sera pas beau, même en best. Essayez, faites-vous votre propre avis, mais le gain de performances sera probablement plus appréciable sur le long terme.

Interface et menu de commandes

Interface

Ci-dessous une liste non exhaustive de choses à savoir sur l’interface et certaines commandes. Une lecture du manuel reste cependant recommandée pour mieux comprendre chaque élément.

1°) L’état général de votre unité et sa hiérarchie. Son moral, son expérience, son état de fatigue ou de suppression et ses moyens de communication (C2).

2°) Son équipement. Les deux icônes non encadrées au-dessus ouvrent les menus des supports hors carte (mortier, raid aérien, drone…), accessibles seulement par certaines unités (scouts, qg…)

3°) Le menu de commandes. M = Mouvement. C = Combat. S= Spécial. A = Admin (division et création de groupes). Selon le type d’unités, les ordres disponibles changent (mise en batterie, fumigènes…)

• Etat de votre véhicule : En cliquant sur le bouton en forme de clé (cf. capture) vous pouvez voir l’état de chaque module important de votre véhicule. Si votre optique est endommagée, vos capacités de détection seront amoindries. Si votre canon est détruit, c’est con, votre char pourra faire une reconversion professionnelle parmi une liste de rôles à l’éthique variable. Faites bien attention à ça, on se sent bien seul lorsqu’on lance un assaut avec un char qui ne peut plus attaquer…

Commandes diverses

• Pause : L’ordre pause permet d’incrémenter 5 secondes d’attente par clic. Fonction utile pour programmer un ordre en décalé par rapport au début du tour.

• Vérifier les lignes de vue (LOS) : L’outil de vérification de LOS et des distances est intégré à la commande cible/target. Attention, la ligne présentée est une estimation et non une donnée réelle, dépendante de la position et de la hauteur de votre unité.

• Arc de tir : J’ai longtemps cru cette fonction indispensable pour attaquer, mais pas du tout. Vos soldats sont intelligents (TacAi) et, sans ordre de votre part, attaqueront seulement s’ils sont à peu près certains que ce n’est pas un choix débile. Ils éviteront de viser un char au lance-roquettes si celui-ci est loin ou partiellement caché. Ils ne se prendront pas non plus pour des tireurs d’élite et attaqueront rarement à 800m même si leur arme le permet.  L’arc de tir (ou le cercle de tir en maintenant la touche shift) aura pour intérêt principal de tenir vos soldats en laisse, notamment pour des embuscades, surveillances de zones ou des infiltrations.

• Défilement de tourelle : Hull down en anglais, cet ordre permet de positionner un blindé derrière une bute à hauteur de canon. Pratique pour tirer, partiellement protégé. Son fonctionnement reste pour le moins risqué.

1°) Placez le point de passage de votre côté de la bute.

2°) Cliquez sur le point de passage, puis faites « cible » et visez la zone que vous souhaitez surveiller.

3°) Le blindé avancera jusqu’à avoir une visu sur la zone ciblée. Ne vous ratez pas, sinon le blindé continuera sa route plus loin que souhaité ! Un moyen plus artisanal consiste à se déplacer normalement derrière la butte, puis vérifier la ligne de tir vers la zone cible. Ce n’est pas toujours efficace mais c’est plus sûr. A vous de choisir !

Tutoriaux tactiques

Liste une nouvelle fois non exhaustive de conseils, pour davantage de confort de jeu et de compréhension.

La reconnaissance

Le système de détection de Combat Mission se démarque de celui habituellement utilisé dans les jeux vidéo. Vos soldats ne possèdent pas de cône de vision qui détecte immédiatement toute unité entrant dans ce dernier. Ils sauront détecter des unités peu importe la distance, à condition de prendre le temps de surveiller la zone de longues minutes. Cette durée dépendra du type d’unité utilisé, de l’équipement optique possédé, et du degré de camouflage de l’ennemi.

Un soldat ennemi courant au milieu de la route sera vite repéré, un ennemi immobile dans la végétation, moins. Si les graphismes sont épurés, Combat Mission simule en réalité la complexité visuelle de l’environnement. Regardez un paysage à 200m de vous, il est probable que vos yeux ratent de nombreux détails. Vos pixeltruppen sont confrontés aux mêmes contraintes, avec en supplément des ennemis qui ne souhaitent pas être vus !

Ils entendront les différents tirs et bruits de moteur autour d’eux, leur permettant de détecter vaguement une présence ennemie, qu’ils affineront avec un peu plus de temps. Si une unité repère quelque chose, elle communique vocalement avec le reste de son groupe. Si elle possède une radio, sa voix peut porter au-delà des limites de ses cordes vocales pour atteindre un potentiel commandant éloigné, qui pourra ensuite communiquer les informations aux autres unités sous ses ordres. Le raccourci alt-z permet d’afficher les liens de commandement pour organiser correctement ses troupes sur le champ de bataille. Soyez donc patient et laissez vos scouts faire leur travail le temps nécessaire.

Ne soyez pas non plus surpris quand un blindé ne repère pas une unité ennemie proche de lui, même de face. Entre la pollution sonore, l’éventuel mouvement du véhicule et le champ de vision réduit si le commandant ne sort pas la tête, il est difficile pour eux de repérer rapidement quelque chose.

Enfin, votre ennemi se cache et vous attend (mention honorable aux minuscules ATGM capables d’embraser un tank à 2 km en un tir). Prenez de l’espace avec minutie et sécurité.

Conseils divers

• Pensez à la supériorité de feu : Sauf si les soldats sont à découverts, les échanges de tir sont longs. Vous tirez le premier ? L’échange peut quand même virer en votre défaveur. Laissez les duels au far west, délivrez plus de puissance de feu que votre ennemi pour le clouer et le terrasser. Faites des tirs croisés, des tirs de suppression, aidez-vous des blindés, faites appel au support hors carte. L’ennemi doit subir une tempête, il doit être écrasé par votre puissance.

• Les véhicules jouent souvent un rôle secondaire de stock d’armes et de munitions. Positionnez-les de façon à pouvoir ravitailler vos troupes. Pour ce faire, il faut donner l’ordre à vos unités d’entrer dans le véhicule. Le tour suivant, l’ordre de ravitaillement sera disponible dans le menu de commandes et vous permettra de prendre le matériel qui vous intéresse. Vous pourrez, le tour d’après, repartir au combat.

• Abusez du raccourci alt-t ! Il coupe la végétation, permettant un gain non négligeable de visibilité pour mieux vous déplacer en forêt, ou voir derrière elle.

Il va de soi que la campagne tutorial est un passage recommandé pour appréhender le système de jeu. Ne l’ignorez pas, les missions sont rapides et vous apprendrez de nombreux concepts. Elle reste toutefois expéditive. Pour réellement briller je vous invite, en plus de la pratique, à vous intéresser aux différents équipements militaires et aux tactiques réelles employées par les armées. ATGM, TOW, optiques IR, rounds HE…sans forcément connaître avec précision les variantes de chaque blindé, une connaissance basique de votre arsenal est requise. Observez vos troupes et faites une pause pour vous renseigner sur les équipements non connus.

Les anglophones apprécieront le site Battledrill (spécifique à Normandy mais adaptable à tous les épisodes) et les vidéos de Usually Hapless, qui expliquent les bases de Combat Missions et les points tactiques rudimentaires. Les non anglophones pourront se contenter des traductions automatiques, les images se suffisent presque d’elles-mêmes.

Conclusion

Ainsi s’achève ce guide pratique. J’espère qu’il vous aidera à faire vos premiers pas de façon sereine, pour rapidement passer le cap de l’initiation et apprécier ce fabuleux wargame. Je publierai occasionnellement des rapports de partie pour entrer plus en détail sur certains principes et présenter les différences entre les opus. Faute d’avoir un niveau correct, ces AAR vous aideront à repérer les comportements à ne surtout pas reproduire ! Maintenant, c’est à vous de jouer.