Partie 3 de l’AAR sur Combat Mission : Battle For Normandy. Module Market Garden. Mission Lonsdale’s Block.
Tour 6 : 00:55 -> 00:54
Mes tirs forcés n’auront pas été vains. Bien que non touchés, les 2 soldats Britanniques dans l’église subissent un lourd effet de suppression. Ils réussissent cependant à se relever de temps en temps pour reprendre l’attaque, avant de finir de nouveau cloués. À l’Est, l’équipe de mitrailleurs ennemis est réduite d’un effectif. Elle aussi clouée, mais réussira malheureusement lors d’une phase de répit à faucher un soldat QG dans les champs au centre.
Les tours commencent à devenir chaotiques et il m’est difficile de bien suivre le spectacle qui se déroule sous mes yeux.
Front Ouest : Derrière l’église, je remarque une unité mortier fraîchement déployée. Mes capacités pour l’atteindre sont limitées, mais j’espère pouvoir clouer l’alchimiste avant qu’il n’alourdisse le calibre des gouttes d’eau qui me tombent sur la tête. Dans le village, ça tire. Et mon adversaire réussit à me blesser une escouade.
Au centre, il fait chaud ! Les ennemis sont en place et en nombre, et les deux objectifs bien gardés. Mes lignes de tir sont moins bonnes que les siennes et le tour va me coûter cher : 4 escouades clouées et près d’une dizaine de blessés. Ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça finalement, de rentrer dans les maisons… J’aurai pour lot de consolation quelques blessés côté Britanniques, ainsi que deux morts, fauchés par une rafale alors qu’ils étaient en transit vers le centre à bord d’une Jeep.
À l’Est, rien de plus.
Planification :
Ouest : Je continue le mitraillage sur l’église. En insistant un peu, je vais bien éliminer un des deux soldats. En parallèle, je trouve enfin une ligne de tir pour mes mortiers. Elle est limitée, mais permet de pilonner le bâtiment au niveau du canon AT, à l’Est de l’église. Je décide enfin de profiter du clouage des religieux pour enclencher une avancée massive dans le village.
Centre : Je tente, malgré le clouage, une attaque sur deux positions ennemies connues à l’ouest du secteur. Le risque est grand, mais avant de penser à me cacher ou me replier, je souhaite voir la robustesse d’en face.
Est : Je m’acharne à vouloir déloger les mitrailleurs restants. La ligne de tir est étroite et la tâche s’avère plus difficile que prévu, mais l’élimination de cette escouade est une priorité absolue si je souhaite sécuriser l’accès au centre. Je continue également le déploiement, à la fois sur l’extrémité de la carte, mais aussi au niveau de l’objectif.
Tour 7 : 00:54 -> 00:53
À l’Ouest, je gagne deux nouvelles maisons pour le prix d’un seul soldat. Mais soudainement atteintes d’un handicap foudroyant, les deux escouades censées couvrir la progression ne réussissent pas à neutraliser l’escouade AT située dans la maison juste en face… Mon adversaire aura plus de chance et réussit à éliminer un mitrailleur.
Mais j’aurai une nouvelle fois un lot de consolation : un des fantassins dans l’église est décédé !
Au centre c’est un massacre. Mon attaque n’a rien apporté de visible et je perds 5 soldats. Je ne comprends pas comment outrepasser la puissance de feu de mon ennemi sans agglutiner un grand nombre de troupes dans les seules maisons éligibles à une bonne ligne de tir. La moindre unité qui pointe le bout de son nez finit à terre.
Côté Est mon adversaire se dévoile. J’ai dorénavant affaire non plus à des mitrailleurs isolés mais à 3 autres escouades, bien alignées. Je décèle aussi du mouvement au fond de la carte : des Jeeps, une escouade QG…
Planification :
Côté Ouest : L’église maintenant affaiblie, j’assigne un des mitrailleurs au criblage de la prochaine maison aux couleurs Britanniques. Je ne prévois pour l’instant pas de nouvelle progression, le temps de me débarrasser des intrus en face. J’essaye cependant une avancée par l’Est du village, avec des éclaireurs, pour tâter le terrain.
Au centre : Pas moins têtu qu’une bourrique, je tente une dernière attaque, cette fois sur la moitié Est de la ligne ennemie. Il y a bien une faille quelque part !
À l’Est : J’accélère ma capture du secteur avant que la ligne de front ne se fige.
Tour 8 : 00:53 -> 00:52
Une hécatombe.
Sur le front Ouest, mon adversaire m’attaque dorénavant au canon AT. Le résultat ne se fait pas attendre : sept victimes. Les survivants réussiront à sauver leur peau non pas en fuyant, mais en clouant les tireurs. Des guerriers comme on aime ! Les troupes du tour précédent, chargées d’éliminer l’escouade AT en face, n’ont pas plus de succès : 2 blessés de plus pour ma pomme. Pour finir ce tour regrettable, le repérage à l’Est du village ne sera pas plus concluant : un blessé. Allez, vite au tour 9…
Au centre, mon attaque n’a pas non plus porté ses fruits. Au moins deux blessés, plus quatre autres sur le reste de la ligne de front.
À l’Est aussi je déclare trois blessés. J’ai décidément beaucoup de difficultés avec ces lignes de tirs étroites et n’affine que progressivement la présence Britannique.
Planification :
Front Ouest : Avec les survivants de l’attaque au canon AT, je continue de prendre pour cible ce dernier. Puis je fais de même avec un autre mitrailleur à l’Est du village, qui sera moins gêné par le blindage du canon. Faute de réussir à déloger les petits groupes qui empêchent ma progression, je joins à l’attaque le mitrailleur à l’extrémité Ouest, qui possède une visu satisfaisante sur la situation. Pour conclure le tour, je renforce la ligne de front avec des unités plus en forme.
Centre : Je maintiens sans grande conviction l’arrivée des troupes en retrait puis cache celles dans les maisons… sauf une, qui cherchera à couvrir l’avancée d’une escouade. Je viens de me rendre compte que la ligne de bâtiments suivante est plus sécurisée, grâce à une réduction du nombre de fenêtres en direction de l’ennemi. En revanche, j’ai des visu sur les deux autres fronts. J’entame donc un déplacement vers cette nouvelle ligne.
J’ai légèrement délaissé l’Est ce tour. Les cibles précédentes sont maintenues, ainsi que les objectifs de déplacement.
Tour 9 : 00:52 -> 00:51
Le tout démarre à peine que je subis 2 pertes supplémentaires côté Ouest. Des troupes qui se rapprochaient du front. Mais le pire reste à venir alors que j’entends un son caractéristique. L’artillerie tombe sur l’objectif que je contrôle ! Des munitions anti-personnel aux effets dévastateurs. Mes premières grenades de mortier, tombant à proximité du canon AT ennemi, font pâle figure face à la puissance de ce qui me tombe dessus. Elles réussiront malgré tout à faire une poignée de victimes. Le constat fait mal, près d’une escouade sur deux va perdre 1 à 2 unités et finir clouée.
Au centre : L’escouade atteint la maison sans accroc. Agréable surprise, au vu des antécédents sur ce secteur.
Je repère de plus en plus d’icônes vertes à l’Est, et perds cinq unités de plus ! À ce rythme là je vais rapidement devoir rendre des comptes au fuhrer et lui démontrer par A+B que ses KampfGruppen ne valent pas un kopek face aux Anglais.
Planification :
- À l’Ouest pas grand-chose. L’artillerie continue de pilonner le secteur, à part m’écarter et tenter de minimiser le nombre de victimes je ne peux rien faire.
- Au centre, j’envoie un second groupe vers la nouvelle ligne, puis descends d’un étage les autres. Étant à plus haute altitude que les tireurs de mon adversaire, je devrai logiquement être hors de portée. Je tente également avec un groupe morcelé d’atteindre une troisième maison. Mais c’est en face de tireurs ennemis, je vais donc appuyer la sortie avec un tir de zone sur les groupes les plus dangereux.
- Sur le front Est : je fais tirer toute escouade ayant visu sur l’ennemi, puis continue doucement mais sûrement de capturer tout le secteur.
Tour 10 : 00:51 -> 00:50
Front Ouest : L’artillerie frappe de plus belle et touche une équipe mortier. Un blessé, par chance un simple soldat et non le tireur ou le commandant. La pluie continue, blessant de nouveaux allemands à chaque nouvel obus et semant la panique dans mes forces. J’ai l’impression cette fois que le calibre a changé pour du 120 ou 155m, ça tape très fort. C’était prévisible avec autant d’unités sur un si petit secteur, mais la punition est sévère.
Au centre, la seconde maison est aussi atteinte, mais avec une victime. Moins de chance pour le second groupe, qui finira son périple sur la route, fauché par les balles britanniques.
Côté Est, rien de particulier. Les échangent continuent et les manoeuvres de même.
Planification :
Ces derniers tours ont été difficiles pour moi et je m’enlise sur deux fronts tout en progressant à petite vitesse sur le troisième. Je dois me reprendre en main, et la suite dépendra des renforts reçus. Ça tombe bien, l’équipe Sturmgeschutz vient d’arriver ! 4 chars et 3 équipes du génie, je m’attendais à quelque chose de plus… ambitieux . Et pas de traces du reste de KG Harder, j’espère les voir au tour d’après…
Se pose maintenant la question de l’utilisation desdits Stugs. La météo est exécrable et le sol détrempé. Je peux faire fi des conditions climatiques au risque de m’embourber quelque part, ou éviter au maximum les coins les plus délicats pour assurer une certaine longévité à mes beaux blindés (qui me seront moins utiles). Malgré un risque faible qu’il m’arrive quelque chose, j’opte pour la seconde solution et laisse pour l’instant les Stugs près des routes.
- Front Ouest : Je me lance à l’assaut de la maison suivante malgré la ténacité des soldats AT Britanniques postées devant moi. Je n’arrive pas à les tuer ! J’espère au moins les clouer pour passer sans encombre.
- Au centre, rien. On arrête les bêtises.
- À l’Est, je capture les dernières maisons puis entame ma manoeuvre de rapprochement. Selon les futurs renforts, je peux essayer d’attaquer mon ennemi de flanc.
Il me reste encore de nombreuses cartes à jouer, notamment à l’Est. On va oublier ces tours bien moroses et espérer plus de réussites pour la suite.