Partie 6 de l’AAR sur Combat Mission : Battle For Normandy. Module Market Garden. Mission Lonsdale’s Block.
Partie 1 | Partie 2 | Partie 3 | Partie 4 | Partie 5
Tours 21 à 26 : 00:40 -> 00:34
Front Ouest
Un premier nettoyage s’opère à coup d’obus, derrière les deux maisons cibles. Ça grouille de vie là dedans, sans que je réussisse à bien cerner qui s’y trouve.
Mon positionnement continue des deux côtés de la route, repérant au passage un nouvel éclaireur en haut de l’Église et bloquant l’accès depuis la route au nord à coup de mortier. Mais une fois les deux maisons capturées, personne ne s’y trouve.
Soudain, de puissantes salves inondent les deux maisons, accompagnées de roquettes de provenance inconnue et blessant la quasi totalité des 3 escouades. Mon adversaire s’est replié dans la maison derrière et m’a tendu un piège !
Prenant soin d’éliminer l’éclaireur dans l’église avec un Stug, l’autre continuera à tirer sur la maison qui abrite maintenant, à minima, 3 escouades dont une AT. Sur le principe, je pourrai avancer avec le Stug dans la rue et viser la maison, mais la présence de plusieurs unités anti-char me freine dans mon élan. Les heures passées sur les épisodes modernes m’ont formaté à la préservation de mes tanks, instinct de survie peut-être pas nécessaire ici mais que mon expérience limitée sur les opus WW2 ne réussit pas à effacer. Au vu du lourd tribut subi ce tour, me voilà obligé de renforcer le front avec des troupes en retrait. Pendant ce temps, mon infiltration derrière la butte continue mais un Anglais non identifié me repère…
L’assaut s’intensifie et je réussis à clouer partiellement les escouades dans la maison. Sans les éliminer. Et pour cause, je me rends compte après avoir démoli l’étage supérieur que ma ligne de tir, gênée par un ressaut, ne permet pas de toucher le rez-de-chaussée ! Erreur de ma part, puisqu’après vérification le jeu m’indique bien que seul l’étage m’est accessible… Malheureusement, cette bourde m’empêche de lancer un assaut, la moindre tête Allemande qui avance saute, même avec un tir de suppression.
De nouveaux ennemis apparaissent au loin, comme ce mitrailleur lourd qui ne fera pas long feu. Les autres restent malheureusement difficiles à toucher, protégés par les arbres, et possèdent du matériel anti-char. Ma prudence n’aura pas été futile !
Au final, me voilà toujours embêté. Côté butte, je suis repéré. Côté rue, l’assaut a échoué, avec de lourdes pertes dans les maisons et un risque important d’avancer. Je peux me rassurer en estimant avoir pris deux maisons supplémentaires, mais elles ne m’apportent rien. J’essaye pourtant de chercher des failles avec des éclaireurs, mais le moindre pas en avant se solde par un mitraillage en règle. Me reste à temporiser, le temps de faire avancer le second stug et des troupes supplémentaires. Je dois aussi établir une ligne de front, et non cet ersatz de formation en colonne qui ne me mène à rien. Il me faudra aussi trouver une utilité au Stug sur la route, trop passif.
Front Est
Nouveaux tours, nouveaux problèmes. La ligne boisée se transforme en véritable enfer. Une végétation dense pour une visibilité exécrable, qui me dessert davantage qu’à mon adversaire. Les échanges, intenses, ratissent dans les deux camps, mais surtout côté allemand. J’ai notamment fait l’erreur de sortir légèrement mes troupes de la forêt, offrant une magnifique brochette au mitrailleur anglais posté dans la maison en face. Ma décision : stopper l’assaut et rester immobile, le temps de cueillir tout Britannique qui pointerait le bout de son nez.
Heureusement, mes tanks font un travail d’orfèvre. Leur surveillance ne manque pas la moindre tête Anglaise qui se présente. J’ai enfin une ouverture pour me diriger vers le centre. J’engage pour cela trois escouades et un blindé, première vague de ce renfort central tant attendu. Bien évidemment, au moment où mes escouades traversent à découvert, cinq groupes Anglais font leur apparition pour tirer. Je m’en sors bien. Assistée par les trois blindés, la manoeuvre me coûtera seulement deux blessés, contre bien plus en face.
Les échanges reprennent dans la forêt et continuent d’amenuiser nos forces respectives. Je réussis enfin à éliminer l’unité AT et, cerise sur le gâteau, à clouer un obusier ! Je cherche également une faille dans le jeu de mon adversaire pour gagner du terrain autour de l’objectif, calmement, le temps que la manoeuvre de contournement fasse son effet. Il reste malgré tout une problématique : des maisons me sont inaccessibles à l’heure actuelle sans m’exposer, et abritent des escouades capables de protéger la ligne boisée comme l’objectif. Avancer avec un Stug est risqué en raison de la présence de canons AT. J’ai espoir que mon contournement fonctionne et neutralise ces satanés canons.
Le commandant Britannique, peut-être plus têtu que moi, continue d’alimenter le lotissement en forces que je fauche au fur et à mesure. Les bâtiments montreront peu après des signes de faiblesse, pour dire à quel point je les assaisonne ! Je ne sais pas quelle aurait été ma réaction à sa place, mais s’accrocher à ces maisons au prix de dizaines de victimes risque de lui coûter la partie.
Le quartier retrouve enfin son calme. Moment propice pour envoyer un second blindé vers le centre et gratter du terrain vers l’objectif.
Front Central
À ma grande surprise, les tirs reprennent. Pas de gros dommages à signaler, mais deux escouades clouées. Par chance, les renforts arrivent par l’Est.
Ma priorité pour les prochains tours sera de ratisser le terrain à la recherche de canons ou unités AT, pour les éliminer avant de lancer un assaut. J’en vois déjà un au nord, qui possède peut être quelques angles étroits sur le chemin que je dois emprunter. Régulièrement cloué, il se relève en suivant, protégé par l’épave de la Jeep. Je dois donc traverser la forêt et l’attaquer de face.
Je fais également venir les troupes du fond afin d’amasser une quantité de forces suffisante pour un assaut. Même ici mon adversaire possède une ligne de vue ! Heureusement, pas de blessé à déplorer.
Puis je pars en éclaireur.
Situation à 00:34
Un échec à l’ouest, avec l’infiltration de la butte raté et un assaut stoppé. Sans ligne de front je m’offre à mon adversaire, mais en former une n’est pas une tâche aisée. Du mieux à l’Est où, malgré les pertes en forêt, je gagne du terrain et élimine de nombreux ennemis. Sans oublier ma manoeuvre de contournement, qui semble mieux engagée que celle à l’ouest. Au centre, je vois le bout du tunnel. Si je réussis à préserver mes chars, un carnage se prépare. Globalement, le rythme reste lent malgré le peu de forces en face et je n’ai pas de plan. Mais il me reste 34 minutes, inutile de me presser.